
Sokodé, dans la région centrale du Togo, a accueilli ce samedi une conférence publique en hommage à Gnassingbé Eyadéma, à l’occasion du 20e anniversaire de sa disparition. Placée sous le thème : « Les impacts de la révolution verte initiée par le Président Gnassingbé Eyadéma », cette rencontre s’inscrit dans le cadre des commémorations officielles en mémoire de l’ancien chef de l’État togolais.
Des universitaires revisitent une stratégie agricole visionnaire
Des professeurs et chercheurs issus des universités publiques togolaises ont retracé avec précision les grandes orientations agricoles portées par Eyadéma durant son mandat. Ils ont souligné leur importance capitale dans le développement rural et la lutte contre l’insécurité alimentaire.
Selon les intervenants, cette révolution verte trouve ses origines dans la crise alimentaire sévère de 1976, provoquée par des conditions climatiques extrêmes. Face à la chute de la production céréalière et à la menace de famine, Eyadéma engage alors le pays dans une politique proactive de transformation agricole.
Mesures phares de la révolution verte :
- Institutionnalisation de l’agriculture
- Investissements massifs dans les fermes d’État
- Création de centres de formation pour jeunes agriculteurs
- Mise en place de structures semencières (fermes de Badja et Sotouboua)
Ces initiatives ont permis d’accroître notablement les rendements, notamment dans les cultures céréalières. La proclamation de 1975 comme « Année du Paysan Togolais » symbolise la reconnaissance du monde rural, accompagnée d’allègements fiscaux pour les producteurs agricoles.
Du reboisement à la souveraineté verte
La conférence a également mis en lumière la naissance de la Journée de l’Arbre, devenue aujourd’hui la campagne nationale de reboisement, un levier fondamental pour préserver un climat propice à l’agriculture.
Une vision poursuivie par Faure Gnassingbé
Présent lors de la cérémonie, le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté, a souligné la continuité de cette vision sous l’impulsion du président du Conseil, Faure Gnassingbé. Le Togo, selon lui, s’engage désormais dans une politique environnementale fondée sur la durabilité, l’innovation verte et la gestion rationnelle des ressources naturelles.
Face aux défis contemporains que sont le changement climatique, la désertification et l’insécurité alimentaire, le ministre a affirmé que « le Togo continue d’affirmer sa volonté de bâtir un pays résilient, écologique et souverain ».
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