
Les choses ne tournent pas rond dans les rangs de l’opposition togolaise. Et il faut bien reconnaître qu’on ne sait plus trop si l’on doit rire… ou pleurer.
À quelques semaines seulement des élections municipales du 10 juillet , le camp adverse est secoué par une cacophonie inquiétante. Le journal Le Messager , fidèle observateur de cette série politique sans scénario écrit, rapporte la rupture entre le NID et la Dynamique pour la Majorité Populaire (DMP) — une alliance qui, visiblement, n’en était pas vraiment une.
Mais ce n’est là qu’un apéritif. Le plat principal ? Une guerre familiale entre Jean-Pierre Fabre , leader historique de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) , et son ancien bras droit devenu maire puis ministre, Koamy Gblœkpo Gomado . Entre eux, le dialogue est rompu, les regards froids, et les déclarations acérées.
“L’amour politique est mort. Il ne reste que les étincelles.”
Un feuilleton dramatique en plein cœur de l’opposition
D’un côté, des déclarations cinglantes. De l’autre, des silences lourds de sens. Et au milieu, un public de citoyens perplexes, censés être le cœur battant de ces mouvements, mais qui assistent impuissants à ce théâtre d’ombres.
Tout cela serait presque comique… si ce n’était pas si grave.
C’est comme si les alliances de l’opposition se formaient comme dans un feuilleton télévisé : promesses, trahisons, rebondissements inattendus, et surtout, beaucoup, beaucoup de bruit pour pas grand-chose.
Des alliances précaires et des querelles permanentes
L’opposition, souvent décrite comme un rempart face au pouvoir en place, semble aujourd’hui plus fragile que jamais. Alors que les défis électoraux se multiplient, on assiste plutôt à une succession de ruptures internes, de conflits personnels, et de manœuvres tactiques sans vision claire.
Et pendant ce temps-là, les électeurs regardent, fatigués, ce jeu de chaises musicales où chaque acteur semble plus préoccupé par ses querelles internes que par les attentes des citoyens.
“Si les grandes coalitions d’opposition ressemblent à cela, on peut se demander si elles sont faites pour gouverner,” ironise un analyste politique local.
Et si on parlait d’unité ?
Il est urgent que les forces politiques alternatives retrouvent une cohérence stratégique. Les élections ne se gagnent pas avec des communiqués assassins ou des départs médiatisés, mais avec un projet clair, une unité sincère, et une écoute réelle des besoins du peuple.
Pour l’instant, difficile de dire si cette saison politique sera la bonne. Mais si l’on compte sur les épisodes précédents, on pourrait craindre un douzième chapitre sans véritable surprise.
“Espérons juste que quelqu’un finira par rappeler que le rôle de l’opposition n’est pas de faire du buzz, mais de proposer une alternative crédible.”
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