
Le quotidien Togo Matin consacre, ce mercredi, un reportage complet à une cause devenue centrale dans la politique publique togolaise : l’éducation des filles , longtemps freinée par des obstacles socio-culturels, économiques et géographiques.
Aujourd’hui, les portes de l’école s’ouvrent de plus en plus grand pour les jeunes filles, grâce à une mobilisation soutenue des autorités et à des actions concrètes menées sur le terrain.
Des mesures ambitieuses pour une égalité réelle
Depuis plusieurs années, le gouvernement a lancé une série d’initiatives visant à garantir aux filles un accès équitable à une éducation de qualité . Parmi ces mesures :
- Suppression des frais de scolarité au primaire et au collège
- Distribution gratuite de kits scolaires
- Campagnes de sensibilisation communautaire
- Programmes de mentorat
- Installation de cantines scolaires dans les zones prioritaires
Ces outils, combinés, visent à encourager l’inscription et la persévérance scolaire des jeunes filles dans le système éducatif.
“Il ne s’agit pas seulement de faire venir les filles à l’école, mais aussi de les y garder, dans des conditions favorables à leur réussite,” explique un responsable du ministère de l’Éducation.
Un impact déjà visible
Selon le journal, les effets de ces politiques se font déjà sentir. Le taux de scolarisation féminine progresse, tandis que les écarts entre garçons et filles se réduisent progressivement.
Des témoignages inspirants montrent que des jeunes issues de milieux ruraux peuvent désormais poursuivre leurs études dans des conditions dignes, grâce à ces initiatives.
“Je rêve de devenir médecin. Avant, c’était impensable pour une fille de mon village. Aujourd’hui, je sais que c’est possible,” raconte une élève interrogée par Togo Matin .
Des défis persistants
Malgré ces avancées encourageantes, plusieurs obstacles subsistent :
- Les mariages précoces , qui continuent de priver certaines jeunes de leur droit à l’éducation
- Les grossesses scolaires , souvent synonymes d’abandons
- La faible représentation des filles dans les filières scientifiques et techniques
Le reportage insiste également sur le fait que la réussite de cette ambition dépendra non seulement des politiques publiques, mais aussi de l’engagement des enseignants, des familles et des communautés locales .
“L’éducation des filles est une affaire collective. Il faut changer les mentalités autant que les structures,” souligne un directeur d’école.
Vers une société plus juste
Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans l’émancipation des femmes et dans le développement global du pays. Plus d’écoles pour toutes, c’est aussi une société plus juste, plus forte et plus inclusive .
“Lorsque vous éduquez une fille, vous élevez toute une nation,” rappelle une militante pour l’égalité des sexes.
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