
Alors que la Cinquième République entre dans sa phase active, un acte solennel et significatif a marqué l’histoire du pays ce mercredi à Lomé. Trois médecins togolais ont officiellement prêté serment devant la Cour Constitutionnelle. Leur rôle sera déterminant : évaluer l’aptitude physique et mentale des futurs prétendants aux plus hautes fonctions de l’État.
La cérémonie, présidée par le président de la Cour Constitutionnelle, Djobo-Babakane Coulibaley, s’est voulue aussi symbolique qu’engagée.
« Ce que nous faisons aujourd’hui n’est pas un acte ordinaire. C’est une exigence de rigueur au service de notre République », a-t-il souligné.
Des professionnels de haut rang pour une mission capitale
Les trois praticiens investis de cette noble responsabilité incarnent l’excellence médicale nationale :
- Pr. Baragou Soodougoua – Chef du service de cardiologie du CHU Sylvanus Olympio
- Pr. Dagnra Anoumou Yaotsè – Spécialiste en microbiologie
- Pr. Saka Bayaki – Chef du service de dermatologie
Conformément à la nouvelle Constitution, tout candidat à la présidence de la République ou à la présidence du Conseil doit désormais fournir un certificat d’aptitude physique et mentale. Cette exigence vise à prévenir toute vacance de pouvoir pour raison de santé et renforcer la légitimité démocratique des institutions.
Éthique, objectivité et indépendance comme boussole
Les médecins ont juré de remplir leur mission en toute objectivité et indépendance, en accord avec leur éthique professionnelle.
« Nous rendrons nos avis en toute conscience », ont-ils affirmé, un engagement qui reflète la nouvelle ère d’exigence et de responsabilité voulue par la Cinquième République.
Vers un État plus moderne et résilient
Cette étape marque le début d’une transformation profonde de la gouvernance au Togo, plaçant la transparence, la rigueur et la prévention au cœur de l’action publique. Le pays se dote ainsi d’un outil de contrôle inédit, destiné à assurer la continuité et la stabilité de l’État.
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